De Neauphlette à Bréval, découvrez le parc du Radon et ses alentours, le moulin de l’étang et bien d’autre. Entre village et campagne, ce parcours a de quoi charmer petits et grands.


La Champêtre – Neauphlette Bréval

Dépliant Carnet Adresse

La trace GPS de l’itinéraire « La Champêtre »

Qu’est-ce qu’une trace en GPS ?

Un fichier GPX est un fichier contenant des points de coordonnées GPS. Une fois ouvert sur une application dédiée sur votre téléphone, il permet de tracer l’itinéraire de la randonnée sur un fond de carte et de situer votre position en temps réel sur le parcours de cette randonnée.

 

 

 

 

 

 

 

DEPART DE NEAUPHLETTE – Parking de l’église

Neauphlette en quelques lignes…

Histoire de NEAUPHLETTE :

La commune, aux confins de 3 régions et 3 départements, Eure et Loir, Eure et Yvelines est traversée par la petite vallée du Radon, ruisseau qui se jette dans I ’Eure. Le village existe depuis la préhistoire : les Carnutes occupaient la région du 7ème au 2ème siècle avant JC, et nous ont laissé la Pierre Grise, menhir situé au hameau des Loges. Jusqu’au 17ème siècle, le village est connu sous le nom de Neuflata, qui signifie « nouveau petit temple », mais se rapproche aussi de « niefla », nielle, herbe des champs d’un joli mauve, abondante autrefois.  L’activité de la commune, dans cette région aux traditions agricoles ancestrales, était basée sur les moulins, les vergers, les pommiers à cidre, l’élevage et le maraîchage, et même des vignes, ce qui permettait l’autosubsistance des habitants.

Les habitations, à 99% individuelles sont regroupées en neuf hameaux différents : Saint-Blaise, Launay, la Haie Montaise, Le Coignet, le Village, la Couarde, les Loges, Beaulieu, la Puce, créés autrefois autour des fermes, ce qui explique cette dispersion de la commune en hameaux, sans véritable centre bourg. Les fermes sont des bâtiments anciens remarquables et forment un ensemble de constructions en pierres organisées autour d’une cour généralement close (ferme du Coignet); elles sont reconnaissables à leur «assiette», c’est-à-dire à leur emplacement. Elles ont été « assises» en des lieux privilégiés, isolés (ferme de Saint Blaise) sur les meilleures terres ou encore en des points stratégiques.

Au fil des années, la coutume avait créé un cœur de village, entre le ru et l’église grâce à la présence du lavoir:  il avait une fonction sociale importante pour les femmes, accompagnées de leurs enfants: en 1851, alors que les épidémies de choléra, de variole et de typhoïde sévissaient dans les zones rurales,  Neauphlette a pu profiter des subventions de l’État, pour la rénovation  de son lavoir. Spécifiquement dédiés au lavage du linge dans des conditions de propreté et d’hygiène correctes, ils sont restés en usage jusqu’au milieu du 20ème siècle, à l’avènement de la machine à laver ! Neauphlette est fière du sien, qui est, fait plus rare, entièrement couvert et muni d’une cheminée pour produire les cendres nécessaires au lavage et faire cuire le repas. L’équipe municipale est consciente de sa valeur patrimoniale et a décidé sa rénovation.

Sur le plateau, l’église Saint-Martin est le point culminant du village. Sa première construction en bois remonte au 9ème siècle. La première église en pierres date de 1177, brûlée à la fin du 13ème siècle par Henri II, roi d’Angleterre. Les habitants de Neauphlette reconstruiront au 13ème siècle, puis au 16ème une grande église à 6 travées pour répondre aux besoins de la population. La cloche, nommée « Désirée » par un certain Jacques Bocquel, instituteur jusqu’en 1836, a été bénie et installée à cette époque. Au début du 20ème, l’église a beaucoup souffert : elle est déconsacrée en 1928 ; le mobilier, la toiture, les pierres et la charpente sont vendus et dispersés. Quelques pierres tombales constituent le tablier du petit pont qui traverse le Radon. Aujourd’hui, seules subsistent la tour carrée du clocher et quelques pierres de la nef et du chœur. Restauré en 1960 pour la somme de 8389 Francs (1279 Euros) grâce à une souscription, en 1998, sa toiture est refaite et un coq est posé à son sommet. Le vitrail, du milieu du 19ème siècle, représente Saint Martin, patron de l’église. Mis en valeur par le fleurissement et l’éclairage, au son de sa cloche, automatisée en 2021, il est devenu l’emblème du village !

Aujourd’hui……Six exploitants agricoles maintiennent la tradition d’un territoire de cultures, dont certaines se diversifient vers la pratique biologique : céréales et transformation de celles-ci), et d’élevage (bovins, poules, œufs). Des chevaux dans les prairies, grâce aux nombreux centres équestres, des vergers pour le cidre, et des ruches complètent cet environnement champêtre.

En chiffres :

18 km de routes communales

Environ 35 km de chemins ruraux

2021 : 861 Neauphlettois

1968 : 136 Neauphlettois

Une démographie multipliée par 6 en un demi-siècle qui s’explique par la recherche d’endroits calmes, naturels, mais bien équipés, par les familles.

1 centre de loisirs, 1 terrain multisports, tables de pique-nique, toilettes et terrains de pétanque…

À Neauphlette, l’équipe municipale veut renforcer ou créer, avec imagination et énergie, les services et les structures destinés à faciliter le quotidien des Neauphlettois, offrir à chacun un village à taille humaine, veiller à la bienveillance des relations entre habitants et avec les élus et à une communication chaleureuse, et favoriser l’épanouissement de tous dans un environnement naturel et agréable !

Bréval en quelques lignes…

Histoire de BREVAL :

Le village tire son nom de sa situation géographique. En effet, « Bréhéval » (période romaine), « Brehewallis » (1192) puis « Brévallée », est bâti sur le penchant d’un petit vallon qui commence la vallée du ru du Radon. Bréval, avant l’ère chrétienne, était recouvert de sombres forets où régnait une vie primitive. Ce Bréval préhistorique a laissé quelques traces : instruments de pierre, vases, poteries…

Dans la période gauloise, Bréval faisait partie du territoire des Carnutes, presque entièrement recouvert de forêt, il était compris dans la forêt d’Iveline, une des plus grandes de la Neustrie, qui, au temps de Charlemagne, renfermait encore la forêt de Dreux. Les Carnutes étaient alors le peuple celte le plus célèbre de Gaule. Avant l’invasion romaine, Bréval et ses environs furent souvent le champ de batailles où se rencontraient Carnutes, Vélocasses et Eburovices (Evreux), peuples voisins et extrêmement guerriers. Quelques témoignages nous restent de cette époque : de nombreux menhirs, symboles du polythéisme gaulois, furent détruits par les premiers souverains chrétiens dès le VI ème siècle, cependant la « Pierre Grise » de Neauphlette se dresse toujours en bordure de la route des « Loges ».

Le château féodal

C’est entre 1060 et 1080, sous Ascelin Goël, que le château-fort fut édifié. Il consistait en une enceinte circulaire formée d’une palissade et d’un fossé extérieur. Il était situé en partie sur la parcelle qui est de nos jours le parc Municipal et occupait une superficie de 40.000 m2. Au centre s’élevait sur une motte une tour de pierres et de bois, le donjon, composé de 3 étages, d’une cave creusée dans la motte et d’une plate-forme crénelée en haut.

Les souterrains, creusés sous le château, servaient de magasins, de caves et de prisons. Ils avaient des issues secrètes par lesquelles la garnison tentait de s’échapper si besoin. D’après la tradition, des souterrains existeraient entre Bréval, le prieuré du Hamel, le château de Beaulieu et la Tour Noire de Villiers.

Le château fut ensuite pris et repris au cours des luttes contre l’Angleterre, saccagé et occupé par des troupes anglaises. Ce n’est que lorsque Charles VII eut repris Chartres et les Anglais chassés que la châtellenie de Bréval revint à la France. Le château fut démantelé et les fortifications rasées sur l’ordre du roi en 1378.

Le nouveau château

Charles VII en fit don à Pierre de Brézé et le chargea de la remise en état du fief mais rien ne parait avoir été changé jusqu’à l’époque de Diane de Poitiers.

Ce n’est que lorsque Françoise de Brézé, duchesse de Bouillon et fille de Diane, fut attributaire en 1561 de la châtellenie de Bréval par héritage que le château fut reconstruit à l’intérieur de la rue Neuve. La construction couvrait alors environ 500 m2. Les seigneurs de Bréval se succèdent jusqu’en 1790. Anne Christian de Montmorency comte de Beaumont, prince de Tingry est le dernier seigneur de Bréval.

Au milieu du 18ème siècle, le château consistait en un ancien grand corps de bâtiment auquel furent ajoutés des agrandissements ainsi que de nombreuses plantations.  Le prince émigra à la Révolution.

C’est donc en 1789 que la paroisse de Bréval a fait place à la commune de Bréval. Peu de vestiges subsistent, seulement un corps de bâtiment divisé en plusieurs logements en face de la mairie.

La rue Neuve est une vieille voie, créée vraisemblablement lors de la reconstruction du château car on en trouve mention dans un bail de 1671.

Quelques chiffres :

2021 : 1 932 Brévalois

1968 : 738 Brévalois

1985 : Création d’un bureau de poste

Terrain de football et de tennis, 1 terrain multisports et terrains de pétanque…

1854 : Implantation de la gare – Paris à Caën et Cherbourg